Bienvenue !
Me voici présentement à Québec, charmante bourgade de 500 000 habitants sur les rives du Saint-Laurent. Mais pourquoi donc, pourquoi part-il au mois de janvier dans une ville dont les températures atteignent facilement les –20°C en hiver ? Pour suivre un semestre d’études à l’Université Laval, en architecture. Je suis ici pour au moins 4 mois et je dois dire que les quelques jours passés ici, pour le moment, ne me font pas regretter mon voyage.
Ce voyage qui a failli se compliquer pour cause de surbooking et de météo capricieuse, s’est achevé mercredi soir dernier à Québec, après quelques heures d’avion, un petit dérapage à l’atterrissage puis 300 km de route à vitesse réduite sur une autoroute bien enneigée. Environ 24 heures au total.
C’est dans une ambiance fraîche que j’arrivai à Québec, légèrement fatigué et heureux d’y découvrir ma chambre, dans un appartement d’environ 60 m² où nous sommes deux, mon colocataire étant étudiant en droit et originaire de Montréal. Très sympathique, au passage.
(en haut à g. le Château Frontenac, à d. l'école d'architecture, en bas à g. la porte St-Jean, à d. un petit bout des remparts)
Vendredi nous nous sommes inscrits à l’Université, dont le campus se situe à environ 6 km du centre ville. Et là on se dit que c’est bien que l’école d’archi soit délocalisée dans le Vieux-Québec, dans un ancien séminaire dont nous avons eu un aperçu en passant.. mais qui nous ouvrira ses portes lundi seulement.
Mais ce qui change vraiment ici, c’est non seulement le froid et la neige, mais aussi l’accent. Le québécois est bizarre, à première vue. Il oublie des mots, change le genre de certains autres, met quelques mots anglais, ajoute des « lo » partout à la fin des phrases (« là » avec l’accent local) et prononce tout de travers. Et avec ça il se dit fier de parler français et de vouloir protéger notre belle langue. Ben lo finalement on s’y fait vite et on arrive à les comprendre, dans l’fond. C’t’une question d’habitude.
Aujourd’hui il a fait très beau (et toujours froid) ce qui nous a permis de faire une chouette ballade. Fin janvier Québec accueille le « Red Bull Crashed Ice », une course de patineurs tarés en plein cœur de la ville, avec environ 30 000 spectateurs. Une piste de glace est montée de la haute-ville à la basse-ville, avec des sauts, etc… C'est l’fun.
3 commentaires:
Bon voyage chez nous!!! Je vais suivre ton blog assidûment =)
Kim
xxx
La suite !
Présentement, j'aimerais tellement y être lo avec les caribous et mon mari Réné! A bientôt! On suit ça de près!
Enregistrer un commentaire